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JOSEPHINE
Exposition au Musée du Luxembourg (jusqu’au 29 juin 2014)
Le Musée du Luxembourg accueille dans ses salles une très intéressante exposition réunissant près de 120 œuvres (peintures, sculptures, gravures, mobilier et objets divers) souvent issues du château de la Malmaison, mais aussi du monde entier, qui nous permet d’entrer dans l’intimité d’une femme, fille d’un planteur de la Martinique, qui allait devenir impératrice en épousant Napoléon Bonaparte.
Eugénie de Beauharnais, dont on commémore cette année le bicentenaire de sa mort, est aussi liée au 9e pour avoir habité rue Chantereine (future rue de la Victoire) après l’exécution en 1794 de son premier mari, Alexandre de Beauharnais. C’est là qu’elle fera la connaissance du futur empereur qu’elle épousera en 1796, et où celui-ci préparera son coup d’état du 18 brumaire, en 1799.
La maison (dont une représentation figure dans l’exposition) allait ensuite être détruite lors du percement de la rue de Chateaudun en 1857.
On découvre, à l’occasion de cette exposition, les passions de cette femme éprise d’art qui s’est efforcée d’être toujours à la pointe de la mode de son temps, véritable ambassadrice du style Empire qui allait dominer l’Europe.
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AU MUSEE DE LA MARINE UNE AVENTURE HORS DU COMMUN:
LE GRAND VOYAGE DE L'OBELISQUE
Dans l’Egypte ancienne, les pharaons faisaient ériger à l’entrée de leurs temples, deux obélisques sur lesquels étaient gravés leurs exploits et leurs hommages aux dieux, principalement Amon, dieu du soleil. Rayon de soleil pétrifié, l’obélisque était le point de contact entre le monde des dieux et celui des hommes.
Les deux obélisques édifiés sous le règne de Ramsès II à l’entrée du temple de Louxor au XIIIe siècle av. J.-C., furent offerts à la France par le vice-roi d’Égypte en 1830. l’obélisque occidental, celui qui fut choisi pour être transporté à Paris, mesure 22,84m et pèse entre 220 et 230 tonnes.
Transporter l'obélisque fut l’occasion d’une aventure humaine riche en rebondissements qui dura près de sept ans pour l’abattre sans le briser, descendre le Nil, traverser en remorque la Méditerranée et l’océan Atlantique, remonter la Seine et ériger ce monolithe au centre de Paris.
Ces opérations, que beaucoup pensaient impossibles à l’époque, furent conduites essentiellement à bras d’hommes et sans machines modernes.
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CAILLEBOTTE à YERRES
Vous avez jusqu'au 20 juillet pour visiter l'exposition " Caillebotte à Yerres ", installée dans l'un des bâtiments de la propriété familiale des Caillebotte, située à 91330 Yerres.
La plupart des tableaux de Caillebotte que nous avons l'habitude de voir dans les musées représentent des scènes de la vie parisienne: le pont de l'Europe, le quartier de l'Europe, le boulevard Haussmann dans le 9e arrondissement, là même où Gustave Caillebotte a habité avec son frère Martial, mais la quarantaine de tableaux exposés à Yerres montrent l'attrait du peintre pour la nature et les effets de la lumière sur l'eau, à travers les arbres et les feuillages.
G. Caillebotte L'Yerres Effet de pluie - 1875
Avant de quitter le superbe parc de la propriété, n'oubliez pas de visiter le potager et la glacière souterraine avant de rejoindre le sentier qui longe l'Yerres où nous nous retrouvons au sein même des tableaux de l'artiste : pêcheurs à la ligne, canots qui ont remplacé les périssoires du temps de Caillebotte; ne manquent que les baigneurs aux maillots rayés...
Si vous souhaitez rejoindre Yerres par le train, prenez le RER D et à la gare d’Yerres suivez les clous ! De bons gros clous de passage clouté qui vous guideront, sans faillir, en un petit quart d’heure jusqu’à la Propriété Caillebotte.
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« PARIS 1900 LA VILLE SPECTACLE »
Cette grande exposition se tient au Petit Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris du 2 avril au 17 aout 2014.
Elle nous invite à revivre, avec plus de 600 oeuvres présentées, les heures fastes de la capitale au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le XXe siècle. Une scénographie inventive, construite autour de six « pavillons », nous plonge ainsi dans le Paris de la Belle Epoque. Cette exposition prolonge celle tenue au Musée des Civilisations à Québec, « Paris en scène 1889-1914 », de juin 2013 à février 2014.
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